De la Bretagne au Languedoc,
dans toutes nos provinces, nos agriculteurs se
mobilisent pour faire entendre la voix de la
France des oubliés. Face à la colère,
l'exaspération, le désespoir qui montent, le
gouvernement se contente de fournir toujours la
même réponse : débloquer quelques millions
d'euros, du saupoudrage, dans le but de faire
taire les protestations. Une inaction et un
manque de vision politique qui ne font en
définitive qu'aggraver la situation.
Au regard des chiffres, le déclin de notre
nation en tant que puissance agricole de premier
rang apparaît vertigineux. La France comptait
plus de deux millions d’exploitations à la fin
des années 50. Aujourd’hui, on n'en dénombre
plus qu'environ 400 000, et près de 25 000
exploitants français sont au bord du dépôt de
bilan...
Sans remise en cause du modèle ultralibéral que
la Commission européenne nous impose,
l'agriculture française est tout simplement
menacée d'extinction. Ceux qui osent prétendre
que nos agriculteurs bénéficieraient de la
politique agricole commune (PAC) mentent.
D'abord parce que la France verse chaque année
22 milliards d'euros à l'Union Européenne et
n'en récupère que 13, PAC incluse. Ensuite parce
que les milliards de la politique agricole
commune ne profitent pas en priorité aux
agriculteurs en difficulté, loin s'en faut.
Tout en haut de l'échelle, 200 exploitants
reçoivent chacun plus de 500 000 euros annuels
de subventions. Ce sont ainsi les gros
céréaliers qui perçoivent près de la moitié des
aides ! Et tout en bas, on trouve 50 000
exploitants qui touchent, eux, moins de 1000
euros, souvent contraints de vendre à perte et
devant faire face au surendettement.
Un agriculteur se suicide tous les deux jours en
France – c’est la troisième cause de mort dans
le monde agricole. Il s'agit là d'une réalité
insupportable et révoltante, qui illustre une
France démunie, affaiblie, dépendante, la France
de François Hollande et de ses prédécesseurs de
l'ex-UMP.
Face aux abandons et renoncements des
gouvernements successifs, le Front National
propose une véritable alternative pour notre
ruralité. Nos agriculteurs et éleveurs doivent
pouvoir rivaliser avec les producteurs
étrangers. Ils doivent pouvoir vivre de leur
travail sans être contraints de quémander aides
et subventions. En retrouvant la maîtrise de nos
frontières et notre souveraineté, en menant une
politique de patriotisme économique, en
retrouvant le sens de la proximité, nous
rendrons fierté et prospérité à ceux qui nous
nourrissent, à ces hommes et femmes qui sont
l'âme et le cœur de nos terroirs et donc de
notre patrie.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire