« Je ne veux être jugé que
sur un seul objectif : est-ce que les jeunes
vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ? Je demande à
être évalué sur ce seul engagement, sur cette
vérité, sur cette seule promesse », avait
claironné le candidat François Hollande avant
d'accéder aux plus hautes responsabilités de
l'État. Quatre (longues) années se sont déjà
écoulées, et c'est un président aux abois,
désavoué par les Français, contesté par ses
propres ministres - ainsi, M. Mandon, secrétaire
d'État à la Réforme de l'État, a jugé «
indispensable » une primaire pour le PS et ses
supplétifs ! -, n'ayant même plus de majorité
solide et menaçant en permanence de recourir au
49.3, qui tente aujourd'hui désespérément de
sauver la face. À défaut de s'efforcer de sauver
la France... Reconnaissons–lui au moins qu'il se
fixe des objectifs à sa mesure.
L'échec de l'exécutif socialiste est d'autant
plus incontestable que François Hollande a
promis à de multiples reprises qu'il
parviendrait à « inverser la courbe du chômage »
avant la fin de l'année dernière, allant jusqu'à
ériger cet engagement en véritable totem de la
réussite (espérée) de sa politique économique.
Las, les tripatouillages statistiques n'y font
rien : le chômage massif continue de frapper
notre pays, des plus jeunes aux plus âgés. Et ce
n'est pas en radiant des chômeurs, ni en
revenant sur leur indemnisation, qu'on
améliorera la situation ! Ce n'est pas non plus
avec le projet de loi El-Khomri qui cumule
fragilisation des salariés et oubli total des
TPE et PME, entreprises à taille humaine qui
sont pourtant les plus à même de créer de
l'emploi durable.
Les dégâts causés par son action, et très
souvent son inaction aussi, ne se limitent pas
là. L’école, la famille, la justice, notre
tradition d'une voix forte et indépendante en
politique étrangère, rien n'aura été épargné !
Et à l'approche de 2017, seuls comptent
désormais dans les choix qu'il fait (repensons à
la composition du gouvernement) les petits
équilibres et les petites tensions de sa famille
politique décomposée. On s'échinerait en vain à
chercher, dans tout ça, l'intérêt général...
François Hollande voulait laisser une « trace
dans l'histoire ». C'est chose faite : celle
d'un fiasco absolu que nos compatriotes
n'oublieront jamais. Marine, vite !
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