mardi 5 décembre 2017

Le député des Côtes d'Armor Hervé Berville (LREM) découvre en direct ce qu’est la « prime de Noël »


Le député Hervé Berville (LREM) découvre en direct ce qu’est la « prime de Noël »


Le député (LaRem) Hervé Berville était pour la première fois l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi sur BFMTV et RMC. Interrogé sur la reconduction de la prime de Noël, l’élu des Côtes-d’Armor assure d’abord ne pas en percevoir. « Pas vous, mais les Français?« , lui rétorque alors Jean-Jacques Bourdin. « Je n’ai pas d’informations sur ce sujet (…) Je pense qu’elle sera reconduite« , conclut Hervé Berville.


vendredi 17 novembre 2017

Deux hommes s'introduisent dans le Carmel de Verdun et exhortent les sœurs à se convertir à l'islam

FAIT DIVERS. Le Carmel de Verdun a été victime la semaine dernière d'une intrusion d'islamistes, relate L'Est Républicain vendredi 17 novembre.
Les deux hommes seront jugés en avril prochain.

Les faits se sont déroulés le 10 novembre dernier. Au moment de l'office des vêpres, deux individus d'une trentaine d'années, barbus et en jeans basket, se sont présentés à l'accueil du Carmel de Verdun (Meuse), rapporte jeudi 16 novembre L'Est Républicain. "Ils ont demandé (à la sœur à l'accueil, ndlr), s'ils pouvaient aller dans la chapelle. Elle a dit oui", explique l'évêque de Verdun, Mgr Gusching.


Une fois dans la chapelle, "ils ont prié en arabe pendant les vêpres", poursuit l'homme de foi. "Ils se sont présentés comme des annonciateurs et leur ont dit : si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer". L'un d'eux "aurait rédigé les mots 'Allah Akbar' sur le livre d'or de l'église", selon le procureur de la République de Verdun Guillaume Dupont. Puis, ils sont repartis "en remerciant la sœur pour son accueil", précise l'évêque.

JUGÉS LE 28 AVRIL PROCHAIN

Un incident qui fait automatiquement penser à l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray du 26 juillet 2016. Fort heureusement, il n'en est rien. Les deux hommes n'ont pas usé de violences envers les sœurs et "aucun lien avec le terrorisme islamiste n'a été démontré", écrit le quotidien. 

Les deux hommes ont tout de même été interpellés à Verdun le lendemain et placés en garde à vue avant d'être déférés deux jours plus tard. Placés sous contrôle judiciaire, ils ont été libérés et seront jugés par le tribunal correctionnel de Verdun le 28 avril 2018. Tous les deux encourent une peine de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

L'IMAM DE VERDUN CONDAMNE FERMEMENT L'INCIDENT 

Selon l'imam de Verdun, Abdelkrim Aïtelkaid, "le plus jeune s'est converti il y a deux ou trois mois". Les deux hommes sont venus un jour à la mosquée "et ne se sont pas comportés normalement. Ce jour-là, je n'étais pas là, mais la communauté les a un peu arrêtés et mis dehors", explique-t-il, précisant être allé voir par la suite le plus jeune "pour lui expliquer que ce n'est pas comme ça que l'on fait". 

L'imam a par ailleurs condamné leur intrusion dans le Carmel de Verdun. "Ça ne se fait pas de faire ça. Ce n'est pas normal. On ne va pas violer la sacralité d'un lieu de culte", s'insurge-t-il, assurant qu'il irait voir "prochainement voir les sœurs et l'évêque".

jeudi 26 octobre 2017

Partis en Syrie, des jihadistes français touchaient toujours leurs allocations

Le Figaro révèle qu'un Français sur cinq ayant rejoint les rangs de Daech aurait continué à percevoir des allocations sociales. Pire, le groupe terroriste serait passé maître dans l'art du financement grâce à des fonds publics venus d'Europe. En réponse, une unité spéciale de la police traque ces fuites d'argent.
On savait déjà que les combattants de Daech organisaient des opérations terroristes grâce à des crédits à la consommation, comme ce fut le cas pour l'attaque de l'Hyper Cacher en janvier 2015, financé grâce à un prêt Cofidis. Désormais, on apprend que le terrorisme profite aussi de l'argent public. Dans son édition du jeudi 26 octobre, Le Figaro publie une enquête sur ces fonds publics qui atterrissent dans les caisses de l'EI. Le quotidien révèle que la France a continué à verser des allocations à des familles qui avaient pourtant quitté le territoire pour rejoindre le camp des jihadistes. Environ 20% des combattants français partis au Moyen-Orient en ont bénéficié, précise Le Figaro.

CE constat a été dressé par une unité spéciale de la police, rattachée à la Brigade criminelle, dont la mission est de traquer le financement du terrorisme. Le chef de ce service a donné des explications au Figaro sur ce phénomène : "Quand un individu rejoint une filière, il coupe son téléphone, achète des billets et vide son compte car, dans son esprit, il s'agit d'un départ sans retour". Mais la famille et l'entourage resté en France "sont sollicités pour faire acheminer de l'argent frais", a précisé le policier. 
Les parents récupèrent les aides et les envoient en Syrie
"Munis de leurs cartes avec photos, des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la caisse d'allocation familiale avant de les envoyer par mandat en direction des zones de combats via la Turquie notamment", a encore expliqué le chef d'unité. Un mécanisme bien rodé, indispensable à l'État islamique pour assurer sa survie. 

"En pleine déroute dans les zones de combat, l'État islamique n'a plus de revenus propres depuis qu'il a perdu la main sur le commerce du coton et du pétrole, décrypte ce policier en col blanc. L'organisation ne peut donc plus rétribuer ses combattants comme avant alors que ceux-ci doivent payer toujours leurs logements, leur nourriture et même leur équipement", a détaillé le policier. Au total, le trafic de fonds publics se chiffrerait à plus de 2 millions d'euros, dont 500.000 euros seraient partis de France entre mi-2012 et mi-2017, conclut Le Figaro.

Le Conseil d'État force une mairie à retirer la croix d’une statue

Laïcité. La commune de Ploërmel, dans le Morbihan, doit procéder au retrait d'une croix surplombant une statue de Jean-Paul II.

C'est ce qu'on appelle une interprétation très restrictive de la laïcité. Après 11 années de recours, le Conseil d'État a confirmé, mercredi 25 octobre, l’injonction prononcée en première instance de retirer une croix surplombant une statue de Jean-Paul II installée sur une place de Ploërmel (Morbihan). Offerte en 2006 par l'artiste russe Zurab Tsereteli au maire de l’époque, le monument - qui fait près de huit mètres de haut -, ne respecte pas la loi de séparation des Églises et de l’État, explique le Conseil d'État.

samedi 21 octobre 2017

L’ex-préfet de Bretagne était "trop fatigué" pour déclarer ses revenus

Un an de prison avec sursis et 50 000 € d’amende ont été requis, vendredi, à l’encontre de Jean Daubigny, l’ex-préfet de Bretagne (2007-2009) et des Pays de la Loire (2009-2012), poursuivi pour fraude fiscale.
« Ce soir, je suis trop fatigué, je le ferai demain » Jean Daubigny a ainsi repoussé sine die, depuis 2011, ses déclarations de revenus. C’est l’explication donnée, vendredi, au tribunal correctionnel de Paris par l’ancien préfet de Bretagne (2007-2009) et des Pays de la Loire (2009-2012). Il comparaissait avec sa femme pour omission volontaire de déclarer ses ressources entre 2011 et 2014, pour un montant d’impôts impayés de plus de 190 000 €.

Regrets

Des faits que le couple n’a jamais contestés. Malgré les « mises en demeure et contacts répétés de l’administration fiscale », il n’y a « pas eu de réaction de votre part, vous qui exerciez alors des fonctions importantes dans l’État?» s’interroge le président.
Jean Daubigny, assume, dit « regretter » tout en étant incapable de s’expliquer. Il répète son « état de fatigue lié à des fonctions extrêmement intéressantes mais intenses. Je ne m’occupais pas de ma vie personnelle ». Précisant avoir régularisé la situation pour les faits qui lui sont reprochés de 2011 à 2014, il indique ne toujours pas avoir déclaré ses revenus pour les années 2015 et 2016… Incompréhension encore.
« État dépressif sévère »
Un médecin a conclu à un « état dépressif sévère », reprend le président et parle de « procrastination dans la vie privée ». L’ancien préfet n’a pas fait valoir ses droits à la retraite depuis 2015. Ce qui montre qu’il n’est pas un fraudeur, note son avocat Jean Veil, qui souligne « l’omission de déclaration des revenus, pas la dissimulation. C’est moins grave ». Le procureur estime que la fatigue « n’empêche pas de déclarer et de payer ses impôts ».
Il a requis un an de prison avec sursis et 50 000 € d’amende. Jugement le 3 novembre.

jeudi 19 octobre 2017

Côtes d’Armor : Ouest-France fait la promotion de clandestins afro-musulmans se revendiquant de gangs noirs

Côtes d’Armor : Ouest-France fait la promotion de clandestins afro-musulmans se revendiquant de gangs noirs
Photographie publiée par Ouest-France de clandestins « mineurs » (les signes de gangs en rouge)
BREIZATAO – NEVEZINTIOU (17/07/2017) Le journal Ouest-France, largement impliqué dans le soutien à l’immigration clandestine afro-musulmane, a récemment commis un article dans lequel la rédaction se félicite de l’augmentation du nombre de migrants accueillis dans le département des Côtes d’Armor (voir ici).
Le journal a donc publié une photographie de ces clandestins accueillis en libérateurs par le gouvernement central et ses administrations dans le département, sous les acclamations de la presse d’état.
Las, il s’avère que plusieurs subsahariens ainsi célébrés par Ouest-France ont déjà une certaine idée de leur avenir sur le sol breton : constituer des gangs ethniques. On peut en effet voir deux africains faire des signes de reconnaissance et d’affiliation propres aux gangs noirs américains (voir photo ci-dessus).
La police de l’état de Floride propose un guide basique (source) des signes de reconnaissance des gangs ethniques américains. Le clandestin subsaharien à droite de la photo fait le signe « Eastside » (Côte Est), en référence aux gangs de la côte atlantique des États-Unis.
On dénombre des centaines de ce type de signes de reconnaissance parmi les gangs les plus violents de la planète comme les « Bloods » de Los Angeles, de composition afro-américaine.
Les lecteurs d’Ouest-France auront reçu là un avertissement sur ce qui les attend, grâce aux réseaux organisant la colonisation de peuplement.

mercredi 18 octobre 2017

un sexagénaire détroussé par trois migrants de 12 ans

Brest (29) : un sexagénaire détroussé par trois migrants de 12 ans

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Peu avant 15 h ce jeudi, un Brestois de 62 ans qui venait de retirer du numéraire au CMB de la rue Jean-Jaurès, s’est fait aborder par deux adolescents rue Navarin. Après lui avoir demandé des cigarettes en le serrant de très près, le binôme a finalement été rejoint par un troisième larron qui a profité de l’agitation pour lui dérober son portefeuille et les 80 euros qu’il contenait.

Des mineurs isolés d’origine étrangère


Au vu du descriptif précis effectué par des témoins, les services de police ont rapidement interpellé les trois jeunes dans le quartier de Saint-Martin. Le trio fait partie de la vague de mineurs isolés étrangers qui sévit de façon récurrente dans l’ouest, notamment à Rennes et à Brest. Le trio a été placé en retenue judiciaire, en attendant qu’une décision soit prise à leur sujet.

dimanche 15 octobre 2017

LA DÉLINQUANCE EN BRETAGNE

LA DÉLINQUANCE DES MINEURS ÉTRANGERS ATTEINT LA COTE D’ALERTE EN BRETAGNE



« Mineurs délinquants, la cote d’alerte en Bretagne » : non, il ne s’agit pas d’un tsunami ou d’une tempête déferlant sur les côtes bretonnes mais d’un titre du Télégramme du 13 septembre. Comme d’habitude dans la grande presse, celui-ci ne rend pas compte d’un aspect essentiel de cette délinquance : le côté étranger. Il faut attendre le texte de l’article du quotidien morlaisien pour apprendre qu’un grand nombre d’agressions, vols et cambriolages en série sont commis par des mineurs allogènes.
Voici un extrait qui reflète parfaitement ce problème : « Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre, quatre étudiants viennent d’être roués de coups par trois gamins âgés de 17… 10 et 9 ans ! Trois mineurs étrangers. Compte tenu de leur âge, les deux plus jeunes sont laissés libres et remis à des éducateurs. Le troisième est convoqué devant un juge pour enfants. Deux jours plus tard, il sera à nouveau interpellé, pour la troisième fois en quelques jours, pour un autre délit. »
Et ce cas n’est pas isolé, ce comportement se répète inlassablement dans les grandes villes comme Nantes, Rennes et Brest. Ils se multiplient au point que le directeur départemental de la sécurité publique d’Ille-et-Vilaine pousse un cri d’alarme dans cette même chronique :
« C’est une bombe à fragmentation […] Le problème est très complexe. Nous sommes touchés par des mineurs ou des faux mineurs qui entendent profiter de l’excuse de minorité et qui savent qu’ils ne peuvent pas être expulsés. Il y en a certains pour qui nous parvenons à prouver la majorité mais cela prend du temps et reste difficile à établir. Ces individus nient systématiquement les faits, ne parlent pas et refusent tout examen. »
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Autre souci : depuis un an, ces jeunes se déplacent en s’éparpillant sur tout le littoral :« La trace de certains a été repérée à Saint-Brieuc, Quimper, Caen, Angers, Bordeaux… Ils sont très mobiles et réactifs. Pendant l’été 2016, on les a retrouvés sur les plages de Saint-Malo (35), où ils volaient les sacs des baigneurs. »
Pour finir, ils ne font que croître en nombre. Fin décembre 2015, ils étaient plus de 600 mineurs étrangers criminalisés dans le Grand Ouest et le phénomène ne fait qu’empirer. Face à cette situation gravissime, la responsable du service des mineurs du parquet de Nantes considère que la réponse pénale… ne suffit pas : « Ces enfants sont exploités, sommés de ramener de l’argent. Certains sont drogués, prostitués et violentés […] Ces mineurs se retrouvent victimes et auteurs. »
Un avis que partagent certainement les élus municipaux PS des trois grandes villes bretonnes (Nantes, Rennes et Brest). D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la délinquance juvénile, non nationale, touche la Bretagne. Voilà une région qui continue à voter socialiste. Les délinquants, même s’ils parlent mal le français, ne sont pas bêtes, ils savent que l’idéologie droit-de-l’hommiste leur tolère nombre d’« incartades ».
De plus, Madame le Procureur, j’avoue ne pas comprendre comment, depuis deux ans que la police arrête pratiquement chaque semaine ces délinquants, elle n’a pas pu prouver que des majeurs tirent les ficelles derrière ces adolescents et les trouver ?
Enfin, pourquoi Le Télégramme ne nous informe-t-il pas sur la nationalité de ces mineurs étrangers ? Il serait, ainsi, plus facile de repérer les majeurs manipulant ces bandes.

Aujourd’hui, il est impossible, dans l’ensemble de la France comme en Bretagne, de minimiser ce type de délinquance. Malgré le politiquement correct et le novlangue de certains médias, les citoyens sont conscients du problème sécuritaire gigantesque qu’il représente.

dimanche 9 juillet 2017




Que c'est touchant ! ... surtout ne pleurez pas car au cas où vous n’auriez pas encore compris ...
Il a  oublié de s'asseoir... !
Aller ... regardez bien l'image, France Révolutiondécrypte pour vous les anomalies des merdias propagandistes. 
Et dire que ça fait pleurer dans les chaumières ... il y en à même qui donnent des sous pour ces pauvres malheureux  !!!!!!!!!!! 

Quand vous verrez ces photos de faux naufrages de bateaux de "réfugiés",posez-vous la bonne question :
les journalistes qui me vendent ces bobards me prennent-ils pour un con ?
Voilà comment on manipule les opinions !
Encore une photo qui fera vibrer les bonnes âmes en mal de repentance, et toute la presse prend le relais !
 
Photo prise dans 1 mètre d'eau. 
 
Regardez le pignouf qui s’est relevé trop tôt, Celui qui a pied  !!!
 
Ils regardent tous l'objectif salvateur, c’est à vous serrer le cœur !

lundi 3 juillet 2017

15 000 fichés S pour radicalisation

15 000 fichés S pour radicalisation



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/ Samedi 1 juillet 2017 à 09:10
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Carte de France localisant les 11 820 personnes signalisées pour radicalisation.. Photo © Ministère de l'Intérieur.
Carte de France localisant les 11 820 personnes signalisées pour radicalisation.. Photo © Ministère de l'Intérieur.

Terrorisme. Alors que Gérard Collomb présente un projet de loi phare de lutte contre le terrorisme, la réalité dont le ministre de l’Intérieur a conscience le montre : l’extrémisme islamiste n’est pas près de disparaître du paysage.

L’entourage du ministre de l’Intérieur révèle les derniers chiffres à Valeurs actuelles « 15 000 fichés S environ sont liés à un motif de radicalisation. » La carte de France des personnes radicalisées le montre : les islamistes sont présents sur tout le territoire. Personne n’est épargné. Le fléau est tel que le ministère de l’Intérieur, s’il est parvenu à mieux suivre et connaître ces individus, fait face à une menace grandissante de l’islamisme radical. En témoigne l’échec de plusieurs associations de lutte contre la radicalisation, comme celle de la médiatisée Dounia Bouzar. En dépit des perquisitions, saisies, assignations à résidence, écoutes administratives et fermetures de mosquées, la menace est toujours là. Et installée pour longtemps. Le risque n’a pas diminué.
À chaque tentative d’attentat ou attaque terroriste, la même accusation contre les services de renseignements revient : « Le terroriste était fiché S ! » En boucle, les chaînes d’information et les Français constatent, effarés : l’individu « était connu des services », selon la formule consacrée. Et pourtant, du côté des forces de police, une autre voix se fait entendre, plus silencieuse… presque inaudible : « Si la personne était fichée S, c’est la preuve que la police a bien fait son travail ! » Incompréhension totale entre deux mondes.

Une grande majorité des terroristes ont une fiche S

Car effectivement, il n’est pas acceptable aux yeux des Français que presque tous les terroristes qui s’en sont pris à notre modèle de société soient fichés S, donc suivis par nos policiers et nos gendarmes. Mohammed Merah, Sid Ahmed Ghlam, Omar Ismaïl Mostefaï, Chérif et Saïd Kouachi, Amedy Coulibaly sont autant de terroristes islamistes qui étaient connus de nos services de renseignements pour leur radicalisation. Problème : pour chacun d’entre eux, le passage à l’acte s’est avéré presque indétectable.
D’où l’idée portée par Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite et relayée par Georges Fenech, qui fut le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Paris, de créer un « Guantánamo à la française », soit un camp d’internement pour les fichés S. Sur le modèle de la prison mise en place par George W. Bush pour interner tous les islamistes considérés par les autorités américaines comme dangereux, en réponse aux attentats du 11 septembre 2001.
Populaire à droite, le projet d’interner les personnes fichées S pour “atteinte à la sûreté de l’État” n’est pas allé plus loin après la disqualification de François Fillon à l’issue du premier tour de la présidentielle. Car, de son côté, Emmanuel Macron a toujours écarté l’idée. Le 2 février 2017, dans des échanges entre les membres de son équipe de campagne, une préconisation suscite l’unanimité : il n’y aura « pas d’internement extra-judiciaire des fichés S, un contresens en matière de renseignements et contraire à l’existence de l’État de droit ».
Autrement dit : pour l’équipe du candidat Emmanuel Macron, si les individus fichés S doivent être internés, c’est uniquement parce qu’ils ont violé la loi. En aucun cas s’il n’y a pas eu de passage à l’acte ou l’imminence d’une action. “Un contresens en matière de renseignements” ? Explication : si les personnes recensées dans le fichier sont internées, elles sauront qu’elles ont une fiche S. Ce qui serait un échec pour les services de renseignements qui ne pourraient plus continuer à les suivre discrètement et donc efficacement.
La fiche S est avant tout un outil de travail interne à la police et à la gendarmerie, qui concerne les personnes qui peuvent, selon la DGSI, « porter atteinte à la sûreté de l’État et à la sécurité publique ». Elle est une des 21 catégories du fichier des personnes recherchées (FPR), qui contient 400 000 individus parmi lesquels des mineurs fugueurs (M), des évadés (V), des débiteurs envers le Trésor (T), ceux frappés d’opposition à la résidence en France (R) ou encore d’interdiction du territoire (IT). Pour chaque catégorie, la fiche indique aux fonctionnaires de police, de gendarmerie ou encore des douanes, les motifs de recherche et la conduite à tenir en cas de contrôle.

En juin 2017, 24 000 fiches S

Les fiches S vont de S1 à S16, ce qui ne correspond pas au niveau de dangerosité d’une personne mais « au comportement à adopter lors d’une interpellation », précise le ministère de l’Intérieur pour éviter toute polémique sur une supposée gradation. Enfin, la fiche S, comme le rappelle l’ancien patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini, permet d’« observer un individu qui n’a rien fait de répréhensible, sous les écrans radar, pendant plusieurs mois et d’identifier s’il présente une dangerosité par son mode de vie, ses fréquentations et ses voyages, et s’il doit faire l’objet de moyens opérationnels lourds de surveillance. La fiche peut s’enrichir mais aussi s’appauvrir pour finalement disparaître ».
On retrouve ainsi parmi les fichés S, des hooligans, des activistes d’extrême gauche, des “zadistes”, des Black Blocs et des militants proches du PKK… Mais aussi des combattants djihadistes revenant d’Irak ou de Syrie (S14). Mohammed Merah, lui, était fiché S5.
Si on estimait en 2015 à plus de 20 000 le nombre total de fichés S en France, de 10 500 à 12 000 d’entre eux l’étaient pour radicalisation islamiste ou liaison avec la mouvance islamiste. Il existe en juin 2017, un total de « 24 000 fiches S », nous apprend le ministère de l’Intérieur, qui commente :
« Ce nombre témoigne du travail important de suivi réalisé par les services. » 
Parmi elles, 15 000 liées à un motif de radicalisation.
Qu’en est-il de la qualité des informations recueillies ? « Après avoir distribué des fiches S comme des bonbons après les attentats, il a fallu faire le tri, rappelle un commissaire de police, avant d’ajouter : c’est difficile à expliquer, mais on a effectivement dû lever les fiches S qui n’avaient plus lieu d’être pour se concentrer sur les personnes les plus dangereuses. »
Problème : même en faisant un tri, comment les 4 300 policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), auxquels il convient d’ajouter les 2 500 fonctionnaires du Service central du renseignement territorial (SCRT) et les gendarmes de la sous-direction de l’anticipation opérationnelle (SDAO), peuvent-ils surveiller et suivre l’ensemble des fichés S, plus nombreux qu’eux ? Un officier de la DGSI nous fait remarquer : « Pour suivre sérieusement une seule personne, il faut au moins une équipe pour le jour et une pour la nuit. Mais aussi des véhicules pour faire des filatures, des moyens techniques pour faire des écoutes administratives. On arrive vite à quinze ou vingt policiers pour suivre une personne. » Autant dire des moyens gigantesques.
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D’où l’idée proposée à droite par certains et soutenue par Philippe Payri du syndicat FPIP, proche du FN, d’accroître encore les moyens des services de renseignements et de permettre « les interpellations préventives pour éviter un passage à l’acte de personnes dont on connaît la dangerosité avérée ». De son côté, le secrétaire général du syndicat Alliance Police nationale, Jean-Claude Delage, le reconnaît : « La principale des libertés, c’est la sécurité. Le plus important, c’est que les outils créés soient utiles et efficaces pour protéger nos concitoyens. Pour assurer la sécurité, il faut admettre certaines privations de liberté. Avec des contrôles, bien entendu ! » Il plaide en outre pour que tous les policiers puissent faire plus facilement des vérifications d’identité.

La fiche S de Yassin Salhi avait été levée

De son côté, Luc Larcher, secrétaire général adjoint du syndicat Unsa officiers, demande que la loi soit tout bonnement appliquée : « L’arsenal administratif et pénal existe. Il s’agit simplement mais fermement d’avoir la volonté politique de le mettre en oeuvre. Ce sera notre seul salut. » Le commandant de police appelle à « dépoussiérer tout l’arsenal des fichés S [...]. Et faire preuve de pédagogie avec les politiques et les médias […]. Que fait-on avec les vrais radicaux ? », interroge-t-il.
Après l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, le 26 juin 2015, pendant lequel Hervé Cornara est décapité par un de ses employés, Yassin Salhi, le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve est face au mur en apprenant que le terroriste était connu par les services de renseignements et avait été fiché S entre 2006 et 2008. Il explose lorsqu’il apprend que la fiche S a été « levée » en 2008, « en l’absence de doutes ». C’est à ce moment qu’il évoque le fléau des « signaux faibles de la radicalisation » et décide de créer un nouveau fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Le FSPRT recense de manière très large toutes les personnes signalées pour radicalisation passée et présente, mais aussi des personnes « qui disent par exemple ne pas cautionner les actes terroristes mais approuvent intellectuellement une attaque kamikaze », commente un préfet de la Place Beauvau. Ce qui représentait en mars dernier une population de plus de 11 820 personnes en plus des 4 000 cibles que les services ont identifiées d’eux-mêmes et qu’ils souhaitent surveiller de près. Soit un total de près de 16 000 personnes suivies alors par les limiers de l’antiterrorisme. Un rapport du Sénat rendu public le 12 avril dernier évoque un chiffre encore plus élevé de 17 393 individus. Le cabinet de Gérard Collomb indique qu’aujourd’hui 18 000 personnes sont inscrites dans ce fichier. Une masse d’individus qui ne cesse de croître.
Car rien n’est moins rassurant, comme le pointe l’avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure (CRSI), Thibault de Montbrial : « Pour illustrer l’ampleur de la menace, il est édifiant que ni l’auteur de la tentative d’attentat des Champs-Élysées ni celui de Notre-Dame de Paris ne figuraient dans ce fameux fichier [FSPRT]. » Et Montbrial de conclure en renvoyant à l’audition parlementaire de Patrick Calvar, l’ancien patron de la DGSI, en mai 2016 devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats : « Le FSPRT est le moyen pour nous de discuter en permanence avec nos collègues des autres services pour évaluer les cas dont nous n’aurions pas décelé la dangerosité », estimés à 4 000. « Un travail de fiabilisation des données inscrites au fichier a été mené de manière permanente », nous indique-t-on.
L’ampleur de la menace serait toutefois sous-estimée : si les auteurs des deux derniers attentats en France n’étaient pas dans ce fichier de personnes dangereuses, cela signifie que le nombre des terroristes prêts à passer à l’acte à tout moment est bien supérieur à 4 000. Ce qui conduit à poser la question préoccupante : de combien est sous-estimée la masse des terroristes non suivis par les services de renseignements ?

jeudi 8 juin 2017

Faux diplôme : la candidate LREM du Nord lâchée par ses soutiens... mais pas par son parti

Malgré les révélations concernant la condamnation de Houmria Berrada pour l'utilisation d'un faux diplôme, LREM a maintenu l'investiture de sa candidate dans le Nord. Son suppléant et plusieurs soutiens se sont, eux, retirés de la campagne.
Au cœur d'un scandale pour avoir été dissimulé une condamnation par la justice, la candidate du Nord de La République en marche (LREM) Houmria Berrada est lâchée par ses soutiens, à une semaine du premier tour des législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin prochain.
Christian Carnois, son suppléant, et Delphine Garnier, sa directrice de campagne, ont publié une lettre ouverte le 4 juin, dans laquelle ils annoncent renoncer à leurs fonctions auprès de Houmria Berrada. 13 autres de ses soutiens ont pris la même décision.
«Malgré des faits avérés sur des falsifications liées à son cursus universitaire, Houmria Berrada nie et ses proches collaborateurs doivent faire face à une confiance entamée par des mensonges et déclarations de faits erronés», expliquent Christian Carnois et les autres signataires de la missive rendue publique et remise à la candidate LREM. «Nous avons donc décidé de nous désinvestir de sa campagne législative et de ne plus la soutenir», concluent-ils. 
Houmria Berrada avait été condamnée à huit mois de prison avec sursis en 2011 pour «faux et usage de faux document administratif». L'année d'avant, elle avait falsifié un diplôme de l’université de Bourgogne pour pouvoir intégrer l’Ixad, l’école des avocats de Lille (rattachée à la Faculté de droit). L'affaire avait été révélée par le quotidien La Voix du Nord le 30 mai dernier. La candidate elle, a toujours nié avoir été condamnée, arguant que son casier judiciaire était vierge.

LREM maintient sa candidate

Christian Carnois avait dans un premier temps annoncé qu'il entendait «demander officiellement à ce que l'investiture soit retirée» à Houmria Berrada, avec pour conséquence potentielle l'absence de candidat LREM dans la circonscription. 
LREM a finalement annoncé que la candidature de Houmria Berrada était maintenue. Le référent du parti dans le Nord, Christophe Itier, a assuré à l'AFP le 2 juin «comprendre la décision des personnes engagées autour d’elle», précisant néanmoins que les critères fixés par la Commission nationale d’investiture étaient respectés.
Les ex-soutiens d’Houmria Berrada ont réagi en annonçant «respecter» la décision du parti. Ils ont néanmoins pointé du doigt «une analyse purement juridique de l’affaire» qui ne les satisfait pas. 
Alors que les sondages continuent d'annoncer un très bon résultat pour LREM aux législatives, avec à la clef une majorité absolue assez large à l'Assemblée nationale, les scandales se multiplient autour de plusieurs candidats du parti. Un candidat en Guadeloupe a été accusé d'avoir tenu des propos homophobes lors d'une interview. A Saint-Denis, une autre candidate du parti est accusée d'avoir mis en location un appartement dans un immeuble insalubre durant cinq ans, à «un tarif exorbitant», selon une enquête de Mediapart.
Plus médiatiques, les enquêtes judiciaires visant deux membres du gouvernement, Richard Ferrand et Marielle de Sarnez, ternissent encore un peu plus l'image d'exemplarité que voulait donner LREM, alors que le gouvernement est en train d'élaborer une loi de moralisation de la vie publique.

mercredi 7 juin 2017

FN. Pierre-Yves Lopin : « Priorité à l'économie »





A 71 ans, Pierre-Yves Lopin, conseiller municipal FN, se présente pour la troisième fois aux législatives. La première tentative c'était en 2008, sous les couleurs de Philippe de Villiers. Depuis, il se dit avant tout souverainiste.

vendredi 2 juin 2017

une candidate En marche ! condamnée pour falsification de diplôme

6Medias, publié le vendredi 02 juin 2017 à 09h30
Cette nouvelle révélation ne devrait pas ravir Emmanuel Macron. La commission d'investiture avait pourtant scrupuleusement étudié tous les dossiers des candidats pour les législatives.
Un moyen d'éviter ce genre de situations. Pourtant, comme le révèle, La Voix du Nord, la candidate investie par En Marche ! dans le Nord aurait bien été condamnée pour un faux diplôme. Houmria Berrada a été reconnue coupable en 2011 de faux et usage de faux document administratif. En effet, elle avait produit un faux diplôme de l'université de Bourgogne en utilisant l'identité d'une autre étudiante de l'établissement. Avec ce document elle avait alors pu intégrer l'école des avocats de Lille. Pour ces faits, elle avait été condamnée à verser 500 euros à l'étudiante lésée et la même somme à l'université de Bourgogne. Selon le quotidien, elle a même été condamnée en 2011 à huit mois de prison.

Malgré cette condamnation, son investiture ne lui a pas été retirée par le président de la commission d'investiture de La République en Marche. « Ça ne figure pas sur l'extrait du casier judiciaire qu'elle nous a fourni. Nous appliquons dans ce cas notre jurisprudence traditionnelle », explique Jean-Paul Delevoye à La Voix du Nord. Ce type de condamnation, sans récidive, est effacée du casier judiciaire après sans cinq ans. D'où l'absence de cette affaire dans le dossier fourni par la jeune femme.

A dix jours du premier tour des législatives, elle a démenti les accusations et dénoncée « une machination ». « Je n'ai jamais été prévenue devant un tribunal correctionnel. Je suis allée aujourd'hui consulter mon casier judiciaire B2 au palais de justice, il est écrit "néant". Est-ce que ça veut dire que je n'ai jamais été condamnée ? En tout cas, je n'ai jamais reçu de notification. Pour moi, cette condamnation, c'est du vent », confie la candidate à France Bleu. Pour ses opposants de la 2e circonscription du Nord, Houmria Berrada doit se retirer de la course aux législatives.

lundi 29 mai 2017

Ferrand fait de l'«enfumage» sur son montage immobilier, selon l'avocat qui a conclu l'accord

Alain Castel, avocat impliqué dans l’opération immobilière devenue «l’affaire Ferrand», a révélé au Parisien avoir été «choqué» par la manœuvre du ministre de la Cohésion des territoires et a insisté sur la nécessité d'ouvrir une enquête.

Aujourd'hui à la retraite, l'ex-avocat Alain Castel s'est exprimé, dans un entretien accordé au Parisien, sur le montage immobilier qui a profité au couple Ferrand et révélé par le Canard enchaîné du 24 mai
Si le ministre de la Cohésion des territoires, soutenu par l'exécutif, assure qu'«il n'y a pas d'affaire», cet avis n'est pas partagé par l'avocat qui organisé la location de locaux détenus par la femme de Richard Ferrand par les Mutuelles de Bretagne dirigées par... Richard Ferrand. Déjà «choqué» à l'époque, l'avocat accuse aujourd'hui le ministre de faire de «l'enfumage». 
«Le 23 décembre 2010, un compromis de vente est signé entre l'expert-comptable et Richard Ferrand en son nom propre, avec une condition suspensive : la conclusion d'un bail commercial avec une SCI devant substituer Richard Ferrand et les Mutuelles de Bretagne», a expliqué Alain Castel au Parisien. 

Sympa (et vraiment pas commun) ce Richard Ferrand qui achète un local en nom propre pour le compte de sa mutuelle... http://www.leparisien.fr/politique/affaire-ferrand-le-temoin-et-le-document-qui-sement-le-trouble-29-05-2017-6993030.php#xtor=AD-1481423554 

«Cela arrangeait tout le monde, à commencer par mon client. Mais j'ai tout de suite compris la manœuvre, et cela m'avait choqué à l'époque. Richard Ferrand allait louer l'immeuble à la mutuelle et il allait s'enrichir avec tous les travaux à la charge de celle-ci. Il faut appeler un chat un chat», a-t-il déclaré.
«La vraie question c'est pourquoi Richard Ferrand n'a pas fait acheter l'immeuble par la mutuelle», a-t-il poursuivi. «Elle faisait un prêt, engageait des travaux et se retrouvait quinze ans plus tard propriétaire d'un bien largement fructifié. Or là, c'est la compagne de Richard Ferrand qui se retrouve dans cette position. C'est un schéma moins éthique», a-t-il conclu.

Le cabinet de @RichardFerrand explique l'embauche de son fils par... l’illettrisme des jeunes bretons https://francais.rt.com/france/38835-ferrand-a-explique-embauche-fils-bretons 


Selon Alain Castel, la justice devrait enquêter sur cette affaire afin d'étudier si toutes les procédures destinées à éviter un conflit d'intérêt ont été respectées. Dans le cas contraire, Richard Ferrand pourrait se retrouver dans la tourmente judiciaire